Children presenting to a Canadian hospital with trampoline-related cervical spine injuries

Paediatr Child Health. 2009 Feb;14(2):84-8. doi: 10.1093/pch/14.2.84.

Abstract

Background: Trampoline-related injuries are preventable by avoidance. There are few published reports focusing on cervical spine injuries from trampolines in the paediatric population.

Methods: Patients younger than 18 years of age who presented to Stollery Children's Hospital (Edmonton, Alberta) between 1995 and 2006, with a cervical spine injury or death from trampoline use were identified via a medical records database search. Data were collected retrospectively from the hospital charts, and were presented using descriptive statistics.

Results: There were seven cases of cervical spine injury secondary to trampoline use. Four patients had lasting neurological deficits at discharge from hospital, and another patient died at the scene due to refractory cardiac arrest. Injuries were sustained both on (n=5) and off (n=2) the trampoline mat from mechanisms that included attempted somersaults on the trampoline and falls from the trampoline. All the trampolines were privately owned home trampolines. An ambulance was called for five patients, intravenous fluids were administered to two patients with hypotension and spinal shock, and cardiopulmonary resuscitation was performed on one patient. All six patients surviving the initial injury were admitted to hospital for a mean +/- SD of 9.5+/-9.0 days. These six patients underwent imaging including x-rays, computed tomography and magnetic resonance imaging, and three patients required surgery for spinal stabilization.

Conclusion: Cervical spine injuries from trampolines lead to severe neurological sequelae, death, hospitalization and significant resource use. The authors agree with the Canadian Paediatric Society's statement that trampolines should not be used for recreational purposes at home, and they support a ban on all paediatric use of trampolines.

HISTORIQUE :: Les traumatismes reliés au trampoline sont évitables si on n’utilise pas cet engin de gymnastique. Peu de rapports sont publiés sur les traumatismes à la colonne cervicale attribuables au trampoline au sein de la population pédiatrique.

MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont repéré, au moyen d’une recherche dans une base de données de dossiers médicaux, les patients de moins de 18 ans qui avaient consulté au Stollery Children’s Hospital (d’Edmonton, en Alberta) entre 1995 et 2006, en raison d’un traumatisme de la colonne cervicale ou d’un décès découlant de l’utilisation d’un trampoline. Ils ont colligé les données rétrospectives dans les dossiers hospitaliers et les ont présentées au moyen de statistiques descriptives.

RÉSULTATS :: Les auteurs ont recensé sept cas de traumatisme de la colonne cervicale secondaire à l’usage du trampoline. Quatre patients présentaient un déficit neurologique permanent au congé de l’hôpital, et un autre est mort sur les lieux de l’accident en raison d’un arrêt cardiaque réfractaire. Les patients ont subi des traumatismes à la fois sur le matelas du trampoline (n=5) et à l’extérieur de ce matelas (n=2) à cause de tentatives de sauts périlleux et de chutes. Tous les trampolines appartenaient à des familles. Cinq patients ont été déplacés en ambulance, deux ont reçu des liquides par voie intraveineuse en raison d’hypotension et de choc spinal, et un a subi une réanimation cardiorespiratoire. Les six patients ayant survécu au traumatisme initial ont été hospitalisés pendant une période moyenne ± ÉT de 9,5±9,0 jours. Ces six patients ont eu une imagerie, y compris des radiographies, une tomodensitométrie et une imagerie par résonance magnétique, et trois patients ont dû être opérés pour stabiliser leur colonne vertébrale.

CONCLUSION :: Les traumatismes de la colonne cervicale causés par le trampoline s’associent à de graves séquelles neurologiques, à un décès, à une hospitalisation et à une mobilisation importante de ressources. Les auteurs souscrivent au document de principes de la Société canadienne de pédiatrie, selon lequel les trampolines ne devraient pas être utilisés pour un usage récréatif à domicile, et ils appuient l’interdiction de tout usage pédiatrique des trampolines.