Fatal child abuse in Georgia: The epidemiology of severe physical child abuse

https://doi.org/10.1016/0145-2134(83)90023-6Get rights and content

Abstract

Decisions about the occurrence of child abuse are increasingly difficult to make because concepts of what qualifies as reportable child abuse may be broadening. We examined this question by comparing 51 fatal child abuse cases occurring in Georgia between July 1975 and December 1979 to non-fatal cases and to the Georgia population. Overall rates of fatal child abuse were higher for male perpetrators compared with female and black perpetrators compared with white. However, the latter finding varied with economic and geographic status. The highest child abuse fatality rates were found in poor, rural, white families (3.3100.000children) and in poor, urban, black families (2.4100.000 children). Risk factors for fatal abuse included early childhood (RR 6:1). parental teenage childbearing (RR 4:1). and low socio-economic status. These characteristics were similar to those of the severe child abuse cases noted in the early child abuse literature Non-fatal cases did not clearly share these risk factors. Severe abuse, here represented by fatal cases, is a distinct subset of reported child abuse, but characteristics associated with it are frequently attributed to all reportable child abuse. Medical personnnel should be aware that they cannot rely on the presence or absence of these characteristics in screening for risk of reportable child abuse. Child abuse research should use restricted, stated case definitions. When intervention and prevention programs are being organized, they should not generalize research findings to all forms of child abuse.

Résumé

Il devient de plus en plus difficile de prendre des décisions dans les cas de violence à l'égard d'enfants parce que la définition de ce qu'on appelle violence est en train de s'élargir. Les auteurs se sont efforcés de trouver une solution à ce problème en comparant 51 cas de violence ayant conduit à la mon dans l'Etat de Géorgie sur une période de 4 ans (1975–1979) aux autres cas rapportés de violence n'ayant pas amené une issue fatale. La fréquence de l'infanticide s'est révélée supérieure lorsque l'auteur des sévices était un homme et lorsque l'auteur était de race noire. Cependant cette trouvaille doit étre qualifiée par le fait que la différence varíe selon la position économique ou géographique des personnes en cause. Les issues fatales survenant à la suite de sévices physiques sont plus fréquentes dans les familles rurales de race blanche, pauvres (3.3100'000 enfants) et aussi dans les familles de race noire urbaines et pauvres également (2.4100'000 enfants). Les facteurs de risque en ce qui concerne les cas se terminant par le décès de l'enfant sont les suivants: enfatns très jeunes, nourrissons (risque: 61); parents adolescents (risque 41) et conditions socio-économiques défavorables Ces caractéristiques des cas avec issue fatale sont les mêmes que celles qu'on avait relevé dans les graves situations de violence à enfant au début lorsqu'on a commencé à publier au sujet de la maltraitance d'entants. Par contre les cas de violence à l'égard d'enfants qui n'ont pas résulté en la mort de ceux-ci ne présentent pas les caractéristiques énumérées cidessus. Les auteurs soulignent que les cas graves de maltraitance. c'est-à-dire ceux qui se terminent par la mort, constituent un sous-groupe bien défini à l'intérieur de la problématique de la violence à enfants. Il est faux de rapporter les caractéristiques associées à ce sous-groupe à tous les cas de violence physique à l'égard d'enfants. En d'autres termes, les caractéristiques dans les cas avec issue fatale ne sont pas les mêmes que celles des cas non fatals. En conséquence le personnel médical et paramédical devrait savoir qu'il ne faut pas rechercher seulement les caractéristiques associées aux cas graves pour se diriger dans le dépistage des autres cas de violence, qui sont soumis eux-aussi à la législation exigeant l'annonce aux autorités. De même lorsqu'on organise des plans de prévention, on ne devrait pas se laisser enfermer dans une définition uniforme de ce qu'il faut rechercher.

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Cited by (0)

Data supplied by the Federal Bureau of Investigations-Uniform Crime Reports and by the Georgia Department of Human Resources were essential to this analysis and the generous assistance of these agencies was much appreciated.

The authors would like to thank Drs. R. Rochat, C.W. Tyler and W.R. Jarvis for their invaluable criticism and advice.

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