Home injury patterns in children: A comparison by hospital sites

Paediatr Child Health. 2003 Sep;8(7):433-7. doi: 10.1093/pch/8.7.433.

Abstract

Background: Many intervention studies typically require data from several centres to ensure adequate power. The usual intention is to pool data after testing for heterogeneity. Sites that differ in sample characteristics may, on the one hand, complicate the assessment of the intervention, but on the other hand, they may add important insights through analysis of site-specific findings.

Objectives: The aims of the present paper were to compare the distribution of injuries and risk factors among children participating in a five-centre study of a home-based injury prevention program, and to contrast parental injury awareness and knowledge with home safety measures.

Methods: Five children's hospitals in Canada agreed to participate in a case-control study combined with a randomized controlled trial. Patients were children zero to seven years of age presenting to a hospital emergency department with a fall, burn, ingestion or choking. Two controls were matched to each case, one with another injury and another with a minor illness. A home visitor completed a home hazard assessment based on observed safety measures. To determine whether data could be pooled, comparisons across sites were made with respect to types of injuries seen, sociodemographic characteristics, observed hazards and the parents' reported beliefs about severity of injuries, safety measures, preventability of injuries and susceptibility to injuries.

Results: There were few differences between the five hospitals. The mean age was 2.2 years (range 1.4 to 3.3). There were 219 falls (56%), 80 burns (20.4%), 54 poisonings (13.8%), and 38 chokings (9.7%), all distributed in a proportionately similar manner, except for poisoning, at each site. There were significantly more well-educated fathers at one hospital and younger parents with less education at another. Homes were generally lacking five recommended safety measures. However, most parents at all sites perceived their home as being very safe for any of the specific injuries, and their child as being at low risk of sustaining any of these injuries.

Conclusions: The similarity across sites supports the pooling of these data regarding hospital-treated injuries in young children in urban Canada. Most parents at all sites perceived their home as being very safe in spite of their homes lacking one-quarter of the recommended safety measures. This discrepancy between parental perception and home safety highlights the needs for further education and prevention efforts.

HISTORIQUE :: De nombreux essais cliniques requièrent la participation de plusieurs centres pour assurer à l’étude une importance suffisante. Le plan habituel consiste à regrouper les données après avoir procédé à la vérification de l’hétérogénéité. Les établissements dont les caractéristiques d’échantillonnage varient peuvent, d’une part, compliquer l’évaluation de l’intervention, mais d’autre part, ajouter des éléments importants grâce à l’analyse des données propres à chaque établissement.

OBJECTIFS :: Le présent article vise à comparer la répartition des blessures et des facteurs de risque parmi des enfants participant à l’étude d’un programme de prévention des blessures à domicile dans cinq centres et à contraster les connaissances et perceptions des blessures par les parents avec les mesures de sécurité à la maison.

MÉTHODOLOGIE :: Cinq hôpitaux pédiatriques du Canada ont accepté de participer à une étude cas-témoins combinée à un essai aléatoire et contrôlé. Les cas se composaient d’enfants de 0 à 7 ans se présentant au département d’urgence de l’hôpital pour une chute, une brûlure, une intoxication ou une suffocation. Chaque cas était apparié à deux sujets témoins, l’un atteint d’une autre blessure et l’autre, d’une maladie mineure. Un visiteur à domicile effectuait une évaluation des risques à domicile, fondée sur les mesures de sécurité observées. Pour déterminer si les données pouvaient être regroupées, des comparaisons entre les établissements ont été effectuées en regard du type de blessures, des caractéristiques sociodémographiques, des risques observés et des convictions des parents sur la gravité, les mesures de sécurité, la prévention et la susceptibilité aux blessures.

RÉSULTATS :: Les cinq hôpitaux présentaient peu de différences. L’âge moyen des enfants était de 2,2 ans (de 1,4 à 3,3 ans). Ont été recensés 219 cas de chutes (56 %), 80 de brûlures (20,4 %), 54 d’intoxications (13,8 %) et 38 de suffocations (9,7 %), tous distribués en proportion similaire entre les établissements, à l’exception des intoxications. Le nombre de pères scolarisés était considérablement plus élevé dans un établissement, tandis que celui de parents plus jeunes moins scolarisés l’était beaucoup plus dans un autre. D’ordinaire, aux domiciles des enfants, cinq mesures de sécurité recommandées n’étaient pas appliquées. Cependant, dans tous les établissements, la plupart des parents percevaient leur maison comme très sûre en regard de chacune des blessures et pensaient que leur enfant risquait fort peu d’en subir une.

CONCLUSIONS :: La similarité entre les établissements favorise le regroupement des données concernant les blessures subies par de jeunes enfants des milieux urbains du Canada et soignées à l’hôpital. La plupart des parents de tous les établissements perçoivent leur domicile comme très sûr, malgré la non-application du quart des mesures de sécurité recommandées. Cette discordance entre les perceptions parentales et la sécurité au domicile souligne la nécessité d’accroître les efforts en matière d’éducation et de prévention.

Keywords: Children; Injury; Parental knowledge; Safety.